Article
Notes on the recently published Sargonic letter ROM 910x209.625
Thrones of deities were a necessary part of Mesopotamian temple inventories. Probably the best documented, yet understudied, case is the throne that Zimri-Lim, king of Mari, offered to Dagan of Terqa. A number of accounting texts and letters shed light on the design of the throne, the nomenclature of its parts and ornaments, and on the related administrative procedures such as the weighing of gold or the proclamation of a year name.
Les volumes des deux grands dictionnaires contenant les entrées pour le(s) mot(s) ittum ont paru il y a plus d’un demi-siècle. Depuis, deux études détaillées du vocable, ainsi que plusieurs publications concernant ses aspects particuliers, on vu le jour ; le nombre d’attestations a aussi beaucoup augmenté. D’ailleurs, toutes les bonnes idées d’études antérieures à 1960 n’avaient pas trouvé leur chemin dans les dictionnaires. Il est donc temps de dresser un nouveau bilan sur le vocable ittum.
La présente étude ne porte que sur la langue paléobabylonienne, y compris le dialecte hymnico-épique. Les exemples du vocable provenant d’autres dialectes akkadiens, ainsi que les listes lexicales, ne seront cités que lorsque ce sera nécessaire pour éclaircir tel ou tel sens de ittum attesté en paléobabylonien.
Les résultats de l’investigation peuvent être résumés de la manière suivante. En paléobabylonien, il existe au moins deux mots homonymes, aux étymologies différentes :
- ittum « signe », remontant à la racine protosémitique nominale *ayat- « signe » ; les sens concrets attestés pour ce mot sont « signe omineux », « signe particulier » et « rappel » (§ 2).
- ittum « moment, date », provenant de la racine protosémitique verbale *wˤd « fixer l’heure » ; en particulier, la phrase ana ittīšu a un sens idiomatique « dans le délai d’un an » dans les contrats de prêt (§ 3).
Plusieurs attestations du vocable ittum proviennent de contextes problématiques. Certaines d’elles peuvent appartenir à des homonymes, ou des sens dérivés, d’ittum « signe » qui n’ont toujours pas été identifiés avec précision (§ 4). D’autres exemples présumés de ittum « signe » ou ittum « moment » ont disparu suite à la réinterprétation des contextes respectifs (§ 5). En particulier, les formes écrites i-da-at en paléobabylonien n’ont rien à voir avec ittum « signe » et doivent être attribuées à un mot différent (§ 6).
Dominique Charpin, professeur au Collège de France, fait sans conteste partie des grands savants actuels de l’assyriologie et se distingue tant par ses dons d’épigraphiste et d’historien que par une œuvre scientifique monumentale qui éclaire d’un jour nouveau les documentations d’Ur, Larsa, Babylone et Mari. La 65e Rencontre Assyriologique Internationale organisée à Paris en juillet 2019 suit de près son 65e anniversaire. Une soixantaine de spécialistes du Proche-Orient ancien, collègues et étudiants, ont conjugué leurs efforts pour offrir à Dominique Charpin par amitié ce volume de Mélanges en deux tomes. De l’argile au numérique croise ainsi de multiples approches scientifiques dans les principales thématiques qui ont structuré ses travaux. Les contributions de ces deux volumes embrassent toute l’histoire du Proche-Orient ancien (Anatolie, Syrie et Mésopotamie), démontrant une nouvelle fois la richesse et la complexité d’un monde qui est loin d’avoir livré tous ses secrets. Elles illustrent aussi la diversité des enquêtes scientifiques menées aujourd’hui et proposent de nouveaux éclairages sur la vie politique, sociale, économique et culturelle des peuples qui ont utilisé l’écriture cunéiforme. Enfin, de nombreux documents inédits publiés pour la première fois constituent un apport inestimable aux progrès de la recherche.
The manual deals with the evolution and peculiarities of the earliest civilizations of the world. For students, university teachers, everyone interested in history.
The present paper identifies new attestations for, and revises the meanings of, some rare words and expressions that appear mainly in Mari letters: baziʔitum ‘(a kind of) monkey’; bêšum ‘to explain, make clear’; ḫarāqum ‘to breach’; ina šārat waṣûm ‘to escape by a hair’s breadth’; kīsum ‘purse’; pāḫātum ‘responsibility’; rabbum ‘chief’; sagûm ‘to wander’; sakānum ‘to settle’; tabākum ‘to throw out’; tarākum ‘to hold aloft’.
(a book review)
With over 17 000 tablets and fragments, the palace archives of Mari are the largest palace archives ever discovered in the Ancient Near East. Most of the tablets represent the so called “royal archives” of the last three sovereigns of Mari, Yahdun-Lim, Samsi-Addu, and, above all, Zimri-Lim, dating to the first half of the 18th century BC. According to the archaeological record, tablets were found in over 40 rooms of the royal palace of Mari, in numbers ranging from a single one up to several thousand tablets per room. So “royal archives of Mari” is a label for several separate archives, of which only a part were literally royal, that is, belonged to the kings of Mari.